Maison des congrès Claude Nicollier – Les Diablerets

12e salon des alpages

11 – 13 octobre 2024

Espace Presse et Archives

Là EAU sur la montagne ou les effets du changement climatique sur l’approvisionnement en eau des alpages

Le 11e salon des alpages s’est déroulé les 14, 15 et 16 octobre 2022 aux Diablerets. Coïncidence du calendrier, on a parlé changement climatique, sécheresse et approvisionnement en eau des alpages lors des conférences du samedi matin avec la présence de Madame la conseillère d’Etat Valérie Dittli, Cheffe du Département des finances et de l’agriculture.

Le comité d’organisation du salon des alpages avait un défi important à relever pour maintenir, voire améliorer le programme présenté il y a trois ans à l’occasion de son jubilé.

Le démarrage fut en demi-teinte lors du concert Folkrock des Seerugge Feger le vendredi soir. Malgré un public quelque peu clairsemé, les musiciens ont su créer une ambiance chaleureuse et les spectateurs ont pleinement profité de ce moment dédié à notre jeunesse.

Le salon des alpages est avant tout un lieu de rencontre et d’échanges où la formation a également sa place. Un des éléments clé de la manifestation est la session des conférences, qui développe un thème central, sorte de fil rouge de l’organisation.

Décidé bien avant la sécheresse de l’été écoulé, le choix du thème s’est trouvé parfaitement en phase avec l’actualité et une série de cinq conférences a offert un tour d’horizon complet de la situation. Tout d’abord, Mme Valentine Python, climatologue et conseillère nationale a expliqué les causes du réchauffement et l’évolution probable du climat en Suisse. La deuxième conférence a permis à M. Aurèle Jean Parriaux, hydrogéologue, professeur à l’EPFL de décrire l’état et l’évolution des eaux souterraines en région de montagne, au niveau quantité et qualité. Ensuite le Dr. Alexandre Buttler, collaborateur au WSL a analysé la résilience des systèmes sylvo-pastoraux face aux changements climatiques et a évoqué quelques pistes, ce qu’a poursuivi M. Eric Mosimann, ingénieur bureau Montanum, secrétaire de la SVEA en présentant des exemples techniques d’adaptations. La gerbe a été nouée avec la dernière intervention de M. Frédéric Brand, Directeur de l’agriculture, de la viticulture et des améliorations foncières du canton de Vaud qui a développé la vision de l’Etat sur les possibilités de soutenir les mesures d’adaptation.

La soirée de gala de samedi dédiée à l’hôte d’honneur, cette année le Val d’Hérens, est l’occasion de réunir et de remercier les nombreux acteurs qui soutiennent le salon des alpages. Le président du comité d’organisation a été remercié pour plus de vingt ans aux commandes de cette manifestation et s’est vu offrir pour la circonstance, une sculpture en mélèze représentant un chamois, taillée à la tronçonneuse par William Besse ancien champion de ski. Les participants ont été comblés par un superbe repas composé de produits régionaux et par les belles prestations des danseurs de l’Arc-en-ciel d’Evolène et de l’Alouette d’Hérémence, sans oublier le trio des Zanonymes qui a imprimé un rythme endiablé avec accordéons et contrebasse.

Dimanche matin, la délégation du Val d’Hérens, forte de près de cinquante personnes avec ses deux groupes de danseurs, des joueurs de cor des Alpes et ses emblématiques vaches de la race éponyme ont apporté une touche sonore et colorée en traversant les rues du village, emmenés par les sonneurs de cloche de la vallée.

Le salon des alpages sans bétail ne serait pas complet. Samedi les éleveurs des Ormonts ont présenté leurs meilleurs sujets de bétail laitier et allaitants, menu bétail et équidés. Dimanche les fameuses vaches d’Hérens ont réjoui le nombreux public venu assister aux présentations de cette race mythique avec au final, en guise de démonstration, un combat digne d’une finale cantonale.

Du côté des forestiers, le public a pu voir différents aménagements toujours très spectaculaires, permettant le stockage et le transport de l’eau.

Durant deux jours, les participants ont eu tout loisir de flâner sur la quarantaine de stands d’artisanat, de produits du terroir, de matériel agricole et de technique spécifique aux activités du secteur primaire de montagne, avec bien entendu possibilité de restauration. Les traditionnelles projections de films ont à nouveau offert aux spectateurs une large palette d’images représentant les activités pastorales d’ici et d’ailleurs.

Grâce une fois de plus, à une météo ensoleillée et au magnifique site de la Maison des Congrès Claude Nicollier au pied du massif des Diablerets, les visiteurs, estimés à près de 3’000 sur l’ensemble de la manifestation ont répondu présent et ont largement apprécié le programme et les animations proposés.

Villars, le 31 octobre 2022 J.-F. Dupertuis

 

10e salon des alpages
Du 11 au 13 octobre 2019
Quel avenir pour l’économie alpestre?

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L’avenir de l’économie alpestre au 10e salon des alpages

Le 10e salon des alpages s’est déroulé les 11, 12 et 13 octobre 2019 aux Diablerets. On a parlé avenir de l’économie alpestre lors de la conférence débat, dont l’orateur du jour était Frédéric Brand, directeur général de l’agriculture, la viticulture et les affaires vétérinaires du canton de Vaud.

Le comité d’organisation du salon des alpages a vu ses efforts récompensés à l’issue de cette dixième édition, qui a accueilli plus de 4’000 visiteurs les 11, 12 et 13 octobre derniers aux Diablerets.

Le public a largement répondu présent au programme d’exception concocté spécialement pour ce jubilé, avec début des festivités le vendredi soir déjà, où la Maison des Congrès a vibré sous les chants du Jodlerklub Lauenen et du Chœur des Armaillis de la Gruyère. Ce premier acte voulait démontrer que la montagne et les alpages correspondent à un monde de tradition.

Le salon des alpages est avant tout un lieu de rencontre et d’échange où la formation a également sa place. Un des éléments clé de la manifestation est l’incontournable conférence-débat, qui développe le thème central, sorte de fil rouge de l’organisation.

En cette édition anniversaire, où une large place a été donnée aux souvenirs, il a également semblé tout naturel au comité d’organisation de se projeter dans l’avenir et de débattre sur le thème: «Quelle économie alpestre dans vingt ans?».

Le choix du conférencier s’est porté sur Frédéric Brand, Directeur général de l’agriculture, de la viticulture et des affaires vétérinaires au sein du Département de l’économie, de l’innovation et du sport. La raison de ce choix: Frédéric Brand, ingénieur agronome EPFZ de formation a effectué en 1990 son travail de diplôme intitulé «La signification de l’agriculture dans la Vallée des Ormonts: hier, aujourd’hui, demain». L’auditoire s’est laissé captiver par un exposé des plus intéressant, suivi d’un débat où exploitants d’alpages, agronome, forestier, représentant de la faîtière nationale de l’économie alpestre ont échangé leurs points de vue.

Les enfants de l’école des Diablerets ont également contribué à leur manière à développer la question de l’agriculture du futur au travers de création diverses telles dessins et autres bricolages. Leurs œuvres ont été exposées durant la manifestation.

La soirée de gala de samedi a fait le plein. Cette partie de la manifestation est l’occasion de réunir et de remercier les nombreux acteurs qui soutiennent le salon des alpages. Les personnes présentes ont été comblées par un superbe repas composé de produits régionaux et par une chaude ambiance musicale.

Durant deux jours, les visiteurs ont eu tout loisir de flâner sur la cinquantaine de stands d’artisanat, de produits du terroir, de matériel agricole et de technique spécifique aux activités du secteur primaire de montagne, avec bien entendu possibilité de restauration. Les traditionnelles projections de films ont à nouveau offert aux spectateurs une large palette d’images représentant les activités pastorales d’ici et d’ailleurs.

Le «village des invités» a réuni le Saanenland, les Préalpes fribourgeoises, la région des Dents du midi, le Grand Entremont, le Sarntal (Tirol du Sud) et la Vallée de Chamonix, soit six des neuf délégations ayant participé comme hôte d’honneur entre 2001 et 2017. Les différents groupes folkloriques ont animé le dimanche après-midi au grand plaisir du nombreux public.

Le salon des alpages sans bétail ne serait pas complet. Les circonstances du calendrier ont permis d’accueillir le Syndicat d’Elevage des Diablerets qui fête cette année son 125e anniversaire. La conjugaison des deux événements a été profitable à tout un chacun et la qualité des animaux exposés n’a eu d’égal que la fierté légitime de leurs propriétaires.

Du côté des forestiers, les visiteurs ont pu voir à l’œuvre, grâce à des démonstrations spectaculaires, toute une panoplie d’engins allant de la collection de vieilles tronçonneuses à l’hélicoptère de débardage.

Dimanche matin sur le coup des dix heures, plusieurs milliers de spectateurs ont assisté à un somptueux cortège décliné en cinq tableaux et composé de plus de deux cent figurants. Fanfare à cheval, fanfare, tambours, sonneurs ont emmenés des compositions locales, les délégations invitées, des figurants de la Fête de Vignerons, le troupeau et le train du chalet et pour le final, le vrombissement des machines forestières a opéré une transition entre tradition et modernité.

A n’en pas douter que cette dixième édition du salon des alpages restera dans les mémoires des gens des Diablerets et de tous les participants.

Villars, le 23 octobre 2019 J.-F. Dupertuis

9e salon des alpages
Du 13 au 15 octobre 2017

Hôte d’honneur:
La Communauté de Communes de la Vallée de Chamonix-Mont-Blanc

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Exposés de conférenciers:

Articles de presse parus dans Agri Hebdo:

Le montagnard est-il encore maître sur son territoire?

Organisée conjointement par Prométerre, la Société vaudoise d’économie alpestre et les services forestiers du canton de Vaud, avec l’appui des responsables de l’agriculture, du tourisme et des autorités de la commune d’Ormont-Dessus, cette 9e édition du salon des alpages, en tant que lieu de rencontre des acteurs de l’économie alpestre, a parfaitement rempli son mandat en accueillant près de 3’000 visiteurs les 13, 14 et 15 octobre derniers aux Diablerets. La manifestation a débuté une nouvelle fois le vendredi avec une soirée cinéma.

L’aménagement du territoire était au centre des débats avec pour slogan «Le montagnard est-il encore maître sur son territoire?» Au-delà des conférences et des projections liées au thème principal, le salon offrait à ses visiteurs de nombreuses animations dans l’enceinte de la Maison des Congrès et ses abords. La collaboration instituée avec les services forestiers du canton complète judicieusement l’éventail des activités du secteur primaire de nos régions de montagne. La communauté des communes de la Vallée de Chamonix était l’invitée d’honneur.

Vendredi soir, un peu plus de cinquante personnes se sont déplacées pour la projection du film de Jacqueline Veuve intitulé «Un petit coin de paradis». Ce film retrace l’histoire d’Ossona, un hameau abandonné du Valais central où trois générations se sont rencontrées pour prendre part à un projet de réhabilitation qui a fait de ce lieu fantôme un éco-village modèle, un nouveau paysage où agriculture, nature et tourisme tentent une cohabitation harmonieuse.

Cette soirée a été dédiée à Jacqueline Veuve et son mari Léopold nous a fait l’honneur de sa présence. Jean Lugrin, figure ormonanche bien connue et ami de la famille Veuve a brossé un portrait touchant de la cinéaste disparue.

Samedi matin, les organisateurs ont remplacé la traditionnelle excursion sur un alpage par un parcours découverte situé à proximité de la Maison des Congrès. Malgré des annonces répétées et un balisage adéquat, le public a quelque peu boudé cette activité.

Le point fort de la partie formation est la conférence débat du samedi après-midi. Le comité d’organisation, mais aussi de nombreux participants ont déploré l’absence de représentants du gouvernement cantonal, d’autant plus que le sujet débattu revêtait une importance capitale pour les régions de montagne. D’entrée de jeu, à la question posée par le slogan du jour, Thomas Egger, conseiller national et directeur du SAB a répondu que non, le montagnard n’est plus maître sur son territoire! Le débat qui a suivi, animé par Claude Défago, ancien directeur de Radio Chablais et journaliste à la RTS a vu la participation d’Eric Fournier, Maire de Chamonix, Grégory Devaud, député et agriculteur, Jean-Marc Udriot, syndic de Leysin, Christophe Clivaz professeur à l’UNIL et Joe Quartenoud agriculteur. La qualité des orateurs et des débats n’ont malheureusement pas attiré les foules avec une participation de moins de huitante personnes.

A relever l’excellente qualité des films projetés et le public ne s’y est pas trompé. La fréquentation a été supérieure aux éditions précédentes même si la météo n’incitait pas à rester dans une salle de cinéma.

Le stand de ProConseil contenait une foule d’informations interactives sur l’évolution du territoire. Des données chiffrées sur l’évolution des alpages et de l’agriculture de montagne présentées sur écran TV, en passant par la collection de photos aériennes ancienne et actuelle et par la projection de films muets sur les travaux d’antan dans la vallée des Ormonts, la richesse des informations proposée était remarquable.

Trois nouvelles activités ont été offertes aux visiteurs. Premièrement un concours de dégustation des fromages d’alpages, visant en premier lieu à la promotion de ce noble produit, a permis à bon nombre de personnes de tester ses connaissances en la matière, tout en profitant d’un petit en-cas. La deuxième animation se trouvait dans le coin caresse, destiné avant tout aux enfants et qui permettait le contact avec des petits veaux parqués dans un enclos spécialement aménagé pour la circonstance. Finalement une démonstration de chiens de conduite des troupeaux a permis d’observer l’agilité et l’intelligence de ces animaux.

Le stand de l’hôte d’honneur a fait très bonne figure grâce à l’accueil chaleureux de ses représentants et par la qualité et la diversité des informations présentées. Sa délégation, forte de près de trente personnes, emmenée par Eric Fournier, Maire de Chamonix et président de la communauté de communes de la Vallée de Chamonix, a conquis le public lors de la soirée de gala de samedi avec des présentations de l’économie agricole et touristique, des démonstrations de danse et de musique folkloriques et finalement pendant l’apéritif du dimanche midi où fromages, charcuterie et vins de la Haute Savoie ont ravi les papilles du nombreux public.

L’exposition de bétail demeure un événement important du salon des alpages. Pour un éleveur, c’est un signe de reconnaissance de voir le public s’attarder dans l’écurie ou se presser autour du ring lors de la présentation. Ce fut le cas samedi avec du bétail de la vallée des Ormonts et dimanche avec le retour du bétail du Saanenland, région qui était une des premières invitée d’honneur.

Un programme riche et varié était au programme du week-end. Plus de trente stands d’artisanat, de produits du terroir, de matériel agricole et de technique spécifique aux activités du secteur primaire en montagne étaient disposés à l’intérieur et à l’extérieur de la Maison des Congrès. L’intérêt croissant des exposants pour cette manifestation conforte les organisateurs dans leur choix et dans la structure mise en place.

De manière générale, les activités et animations proposées ont pleinement séduit les visiteurs. Les infrastructures de la Maison des Congrès offrent un espace convivial et confortable. La présence massive du public démontre un intérêt particulier pour les activités agricoles, pastorales et sylvicoles. Quand bien même il est difficile de mesurer les effets d’une telle manifestation, il est clair que chaque échange, si petit soit-il apporte un plus à cette notion de dialogue « ville-campagne » et le salon des alpages y contribue largement.

Gryon, le 27 octobre 2017 J.-F. Dupertuis

 

Le retour des grands carnivores

Organisée conjointement par Prométerre, la Société vaudoise d’économie alpestre et les services forestiers du canton de Vaud, avec l’appui des responsables de l’agriculture, du tourisme et des autorités de la commune d’Ormont-Dessus, cette 8e édition du salon des alpages, en tant que lieu de rencontre des acteurs de l’économie alpestre, a parfaitement rempli son mandat en accueillant plus de 2’500 visiteurs les 16, 17 et 18 octobre derniers aux Diablerets. La manifestation a débuté exceptionnellement le vendredi soir déjà avec une projection de films.

«Le retour des grands carnivores» était au centre des débats et a tenu toutes ses promesses entre passion et émotion. Au-delà des conférences et des projections liées au thème principal, le salon offrait à ses visiteurs de nombreuses animations dans l’enceinte de la Maison des Congrès et même jusque sur les alpages. La collaboration instituée il y a quatre ans déjà avec les services forestiers du canton complète judicieusement l’éventail des activités du secteur primaire de nos régions de montagne. La Vallée d’Illiez était l’invitée d’honneur.

Vendredi soir, près de trois cent personnes se sont déplacées pour voir les films réalisés par Bruno Lecomte, éleveur dans les Vosges. Le premier intitulé «Les lourdes conséquences du retour du loup» relate au travers de témoignages les difficultés que rencontrent les éleveurs du Sud de la France à protéger leurs troupeaux contre les attaques du loup. Le deuxième film dénonce la réintroduction non avouée du loup. Si l’on doit saluer l’immense travail de recherche effectué par M. Lecomte, ses films apparaissent plus comme des objets de propagande que de vrais documentaires.

Samedi matin, c’est par une excursion sur l’alpage de la Marnèche dans le secteur d’Isenau que les présentations ont débuté. Les participants ont pris de la hauteur pour se rendre aux abords de la réserve de faune de la Cape au Moine. Le long du sentier didactique préparé par Marcel Moillen, garde forestier, il a été rappelé les conditions dans lesquelles les grands prédateurs sont réapparus dans notre pays jusqu’à l’usage actuel des chiens de protection.

Cette entrée en matière dans le terrain est voulue par les organisateurs pour que les participants soient bien imprégnés du sujet au moment de la conférence débat de l’après-midi. Conférence suivie par plus de deux cent cinquante personnes et durant laquelle Madame Catherine Strehler Perrin, cheffe de la division biodiversité et paysage à la direction générale de l’environnement du canton de Vaud a exposé la stratégie de gestion des grands prédateurs au niveau fédéral et cantonal, la protection des troupeaux et l’utilisation des chiens de protection et finalement la stratégie envisagée face à l’émotionnel que suscite le retour des grands prédateurs. A l’issue de sa présentation, Mme Catherine Martinson du WWF, Messieurs Bruno Lecomte éleveur dans les Vosges, Narcisse Seppey ancien chef du service de la chasse du canton du Valais et Jean-Marc Landry, biologiste spécialiste du loup se sont affrontés dans un débat dirigé par M. Claude Défago, journaliste.

Hormis excursion et conférences, les aspects techniques ont également été répétés au travers de projections de films et de présentation de posters, complétant ainsi les nombreuses informations liées au thème développé durant ces deux journées.

Un programme riche et varié était proposé tout au long du week-end. Plus de trente stands d’artisanat, de produits du terroir, de matériel agricole et de technique spécifique aux activités du secteur primaire en montagne étaient disposés à l’intérieur et à l’extérieur de la Maison des Congrès. La satisfaction des exposants confirme là également la richesse des échanges.

La délégation de l’hôte d’honneur, forte de plus de cinquante personnes, emmenée par Monique Perriard, Oscar Dubosson et Philippe Genolet, a conquis le public lors de la soirée de gala de samedi avec des présentations de l’économie agricole et touristique, des démonstrations de danse et de musique folkloriques et finalement pendant l’apéritif du dimanche midi où les produits de la Cavagne ont pu être dégustés par le nombreux public.

L’exposition de bétail demeure un événement important dans l’enceinte du salon des alpages. Pour un éleveur, c’est un signe de reconnaissance de voir le public s’attarder dans l’écurie ou se presser autour du ring lors de la présentation. Ce fut le cas samedi avec du bétail de la vallée des Ormonts et dimanche avec le défilé de sujets en provenance des syndicats d’élevage de la Vallée d’Illiez, sans oublier le menu bétail qui fait également la joie des jeunes visiteurs.

De manière générale, les activités et animations proposées ont pleinement séduit les visiteurs. Les infrastructures de la Maison des Congrès offrent un espace convivial et confortable. La présence massive du public démontre un intérêt particulier pour les activités agricoles, pastorales et sylvicoles. Cet intérêt doit inciter, encore et toujours les professionnels à profiter de ces moments pour mieux faire connaître leurs activités et leurs produits.

Gryon, le 28 octobre 2015, J.-F. Dupertuis

Nos alpages et nos forêts, sources d’énergies renouvelables: utopie ou réalité?

Organisée conjointement par Prométerre et la Société vaudoise d’économie alpestre sous la bannière Gest’Alpe et les services forestiers du canton de Vaud, avec l’appui des responsables de l’agriculture, du tourisme et des autorités de la commune d’Ormont-Dessus, cette 7e édition du salon des alpages, en tant que lieu de rencontre des acteurs de l’économie alpestre, a parfaitement rempli son mandat en accueillant pas moins de 2’500 visiteurs les 19 et 20 octobre derniers aux Diablerets. Bien que changeantes et capricieuses, les conditions météos n’ont en rien affecté l’enthousiasme du nombreux public.

«Nos alpages et nos forêts, sources d’énergies renouvelables: utopie ou réalité?», tel était le thème de cette édition. Au delà des conférences du samedi après-midi, le salon offrait à ses visiteurs de nombreuses animations dans l’enceinte de la Maison des Congrès et même jusque sur l’alpage du Marnex. La collaboration instituée il y a deux ans avec les services forestiers du canton donne une dimension nouvelle à cette rencontre biennale et complète judicieusement l’éventail des activités du secteur primaire de nos régions de montagne. La Vallée d’Aoste était l’invitée d’honneur.

Samedi matin, c’est par une excursion sur l’alpage de Marnex que les présentations ont débuté. Sous la conduite de Marcel Moillen, garde forestier, les participants ont pris de la hauteur pour se rendre compte du potentiel en énergies renouvelables que recèle la vallée des Ormonts. Comme exemple d’application pratique, le public présent a pu visiter la micro-turbine installée par les exploitants de l’alpage. Le convoi de plus de trente personnes a pu se rendre sur place au moyen de voitures électriques.
Cette entrée en matière dans le terrain est voulue par les organisateurs pour que les participants soient bien imprégnés du sujet au moment de la conférence débat de l’après-midi. Conférence à laquelle ont participé plus de septante personnes et durant laquelle se sont succédés respectivement Messieurs Guy Parmelin, conseiller national et membre de la commission fédérale de l’énergie, Cornelis Neet, Directeur général de l’environnement du canton de Vaud, Georges Locher, responsable de la gestion du patrimoine production de Romande Energie et finalement Clément Dupertuis agriculteur dans la vallée des Ormonts. L’animation des conférences et du débat qui s’ensuivit a été assurée par Michael Liebreich, Directeur de Bloomberg Energie Finance, hôte de la station et fin connaisseur du sujet. Les exposés et articles de presse relatifs à cette activité sont disponibles en ligne dans la rubrique presse et archives du site internet.

Hormis excursion et conférences, les aspects techniques ont également été répétés au travers de projections de films et de la présentation de posters complétant ainsi les nombreuses informations liées au thème développé durant ces deux journées. La salle de projection a ainsi accueilli plus de deux cent spectateurs.

Un programme riche et varié était proposé tout au long du week-end. Plus de trente stands d’artisanat, de produits du terroir, de matériel agricole et de technique spécifique aux énergies renouvelables étaient disposés à l’intérieur et à l’extérieur de la Maison des Congrès. La satisfaction des exposants confirme là également la richesse des échanges.

La délégation de l’hôte d’honneur, forte de trente personnes, emmenée par Diego Bovard secrétaire de l’AREV, a conquis le public lors du menu typique servi lors de la soirée de gala de samedi avec des présentations de l’économie agricole et touristique, des démonstrations de danses et chants folkloriques et finalement pendant l’apéritif du dimanche midi composé de petites merveilles produites au cœur de la Vallée d’Aoste.

L’exposition de bétail demeure un événement important dans l’enceinte du salon des alpages. Pour un éleveur, c’est un signe de reconnaissance de voir le public s’attarder dans l’écurie ou se presser autour du ring lors de la présentation. Ce fut le cas samedi avec du bétail de la vallée des Ormonts et dimanche avec la présentation de sujets en provenance du syndicat d’élevage du Chablais vaudois, sans oublier le menu bétail qui fait également la joie des jeunes visiteurs.

De manière générale, les activités et animations proposées ont pleinement séduit les visiteurs, La cuisine gérée par le groupe des Paysannes d’Ormont-Dessus a permis à tout un chacun de se restaurer dans une ambiance de fête. La présence massive du public démontre un intérêt particulier pour les activités agricoles, pastorales et sylvicoles. Cet intérêt doit inciter, encore et toujours les professionnels à profiter de ces moments pour mieux faire connaître leurs activités et leurs produits.

Gryon, le 30 octobre 2013 J.-F. Dupertuis

 

 

6e salon des alpages
15 et 16 octobre 2011

Hôte d’honneur: Les Préalpes fribourgeoises

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Agriculture et forêt en bonne harmonie grâce à une gestion intégrée des pâturages

«Agriculture et forêt en bonne harmonie grâce à une gestion intégrée des pâturages», tel était le thème du sixième salon des alpages qui s’est déroulé les samedi 15 et dimanche 16 octobre 2011 aux Diablerets. Au delà des conférences du samedi après-midi, le salon offrait à ses visiteurs de nombreuses animations dans l’enceinte de la Maison des Congrès et même jusque sur l’alpage du Pillon. Pour la première fois, les services forestiers du canton ont collaboré à l’organisation de la manifestation. Les Préalpes fribourgeoises étaient l’invité d’honneur.
Grâce entre autre à des conditions météos exceptionnelles, ce sont près de 3’000 visiteurs qui ont su apprécier cette plate forme de rencontres et d’échanges à destination aussi bien des acteurs de l’économie alpestre et forestière, que du grand public.

Samedi matin, c’est par une excursion sur l’alpage du Pillon que les présentations ont débuté. Sous la conduite de Marcel Moillen, garde forestier, la démonstration de l’emprise de la forêt sur les pâturages fut sans appel. Des démonstrations de travaux d’entretien allant du travail manuel à l’engagement de moyens lourds de débroussaillage, ont permis aux participants de mettre en relation nécessité ou non d’intervention et choix des moyens à mettre en œuvre.
Cette vision dans le terrain a sans doute été le déclencheur de questions lors de la conférence débat de l’après-midi, durant laquelle se sont succédés respectivement Messieurs Jean Rosset, conservateur des forêts du canton de Vaud, Grégory Devaud, agriculteur député à Aigle, Vincent Barbezat, spécialiste de la gestion intégrée et finalement Pascal Corminboeuf, conseiller d’Etat fribourgeois.
Une fois le cadre légal fixé par le conservateur de forêts, l’expérience de l’agriculteur député a parlé et a plaidé pour un assouplissement de la loi forestière, a insisté sur la nécessité de garder une agriculture vivrière et de faire comprendre que l’agriculture n’est pas subventionnée, mais payée pour des prestations qu’elle fournit, à moindre coût en faveur du paysage et de l’environnement. De plus elle ne peut à elle seule assumer l’entretien du paysage.
Pour le spécialiste du paysage, la gestion intégrée est la seule façon de trouver des solutions durables, surtout lorsque les enjeux sont multiples. «Un plan de gestion intégrée (PGI) c’est quelque chose dont on doit avoir envie; c’est l’occasion de faire connaissance et de comprendre les problèmes des autres partenaires».
L’expérience au niveau politique du canton de Fribourg a démontré l’intérêt de gérer agriculture et forêt sous un même toit. Une organisation somme toute logique: «après tout, les premiers armaillis étaient aussi des bûcherons».

La délégation de l’hôte d’honneur, emmenée par le Président de la Société fribourgeoise d’économie alpestre, n’a pas ménagé ses efforts, ceci par une présence soutenue durant les deux jours. Que ce soit sur le stand officiel ou ceux des artisans, devant le chalet de la confrérie du Gruyère, lors du repas de gala ou en servant un excellent apéritif au nombreux public présent le dimanche matin et finalement par la présentation d’une magnifique sélection de leur élevage, nos amis des Préalpes fribourgeoises ont su captiver les visiteurs et ainsi répondre aux attentes des organisateurs.

Un programme riche et varié était proposé tout au long du week-end. Plus de trente stands d’artisanat, de produits du terroir, de matériel agricole et de technique étaient disposés à l’intérieur et à l’extérieur de la Maison des Congrès.
L’exposition de bétail demeure un événement important dans l’enceinte du salon des alpages. Pour un éleveur, c’est un signe de reconnaissance de voir le public s’attarder dans l’écurie ou se presser autour du ring lors de la présentation. Ce fut le cas samedi avec du bétail de la vallée des Ormonts et dimanche avec la présentation de sujets en provenance du canton de Fribourg, sans oublier le menu bétail qui fait également la joie des jeunes visiteurs.
Hormis excursion et conférences, les aspects techniques ont également été répétés au travers de projections de films et de la présentation de posters complétant ainsi les nombreuses informations liées au thème développé durant ces deux journées.

De manière générale, les activités et animations proposées ont pleinement séduit les visiteurs, La cuisine gérée par le groupe des Paysannes d’Ormont-Dessus a permis à tout un chacun de se restaurer dans une ambiance de fête. La présence massive du public démontre un intérêt particulier pour les activités agricoles, pastorales et sylvicoles. Cet intérêt doit inciter, encore et toujours les professionnels à profiter de ces moments pour mieux faire connaître leurs activités et leurs produits.

 

5e salon des alpages
10 et 11 octobre 2009

Hôte d’honneur:
Le Cantal

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Articles de presse parus dans Agri Hebdo:

La qualité et l’authenticité des produits issus des alpages

«La qualité et l’authenticité des produits issus des alpages», tel était le thème du cinquième salon des alpages qui s’est déroulé les 10 et 11 octobre 2009 aux Diablerets. Au delà des conférences du samedi matin, le salon offrait à ses visiteurs de nombreuses animations dans l’enceinte de la Maison des Congrès et même jusque sur un alpage. Le Cantal en était l’invité d’honneur.
Le déroulement de la manifestation sur un week-end a contribué une nouvelle fois à la réussite de ce rendez-vous. Malgré les conditions météos maussades du samedi, ce sont près de 2’000 visiteurs qui ont su apprécier cette plate forme de rencontres et d’échanges à destination aussi bien des acteurs de l’économie alpestre que du grand public.
Samedi matin, devant un public malheureusement clairsemé, Bruno Martin, chercheur à l’INRA de Clermont-Ferrand/Theix a ouvert les feux lors de la session des conférences techniques et scientifiques. Après avoir dressé une synthèse des travaux de recherche sur la qualité des produits de montagne, il a insisté sur deux caractéristiques les distinguant; tout d’abord les qualités psycho-sociales, soit l’image que ces produits véhiculent et ensuite les qualités intrinsèques que sont la valeur nutritionnelle et les qualités sensorielles notamment. C’est essentiellement sur ces deux derniers facteurs que travaille le chercheur.

Jacques Henchoz, responsable des registres AOC et IGP à l’OFAG a pour sa part encouragé l’agriculture à orienter sa production vers des produits à forte valeur ajoutée, sachant que cela exige un effort et une prise de risque considérables.
C’est bien la conclusion que les participants ont tirée après avoir entendu le témoignage de Jean-Robert Henchoz. Cet agriculteur de Rossinière a expliqué comment il avait abandonné une production de 450’000 kg de lait de vache au profit d’un troupeau de brebis laitières produisant 160’000 kg de lait qu’il valorise à 3 francs le litre.

Le cycle d’exposés a été achevé par Frédéric Brand, Chef du service de l’agriculture du canton de Vaud, qui a présenté les instruments mis en place dans le cadre de la nouvelle loi sur l’agriculture vaudoise et qui permettront de soutenir les produits de montagne.

La petite délégation de six personnes, en provenance du Cantal n’a pas ménagé ses efforts, ceci par une présence soutenue durant les deux jours. Que ce soit sur son stand richement illustré, lors de la présentation de brefs exposés durant le repas de gala ou en servant un excellent apéritif au nombreux public présent le dimanche matin, notre hôte d’honneur a su captiver les visiteurs et ainsi répondre aux attentes des organisateurs.

Un programme riche et varié était proposé tout au long du week-end. Plus de trente stands d’artisanat, de produits du terroir, de matériel agricole et de technique étaient disposés à l’intérieur et à l’extérieur de la Maison des Congrès. La coopérative des producteurs de fromage d’alpage, l’Etivaz AOC, était également présente avec son chalet de démonstration.
La grande tente extérieure a accueilli la traditionnelle exposition d’animaux, avec même une vache Salers, race emblématique du Cantal. Nouveauté pour cette cinquième édition, l’exposition de vaches laitières durant les deux jours, avec une magnifique sélection en provenance du Pays-d’Enhaut le samedi, commentée sur le ring par Bernard Stuby. Les organisateurs ont remis çà le dimanche avec cette fois-ci des vaches de la vallée des Ormonts.
Les aspects techniques ont été développés au travers de plusieurs activités, dont les principales ont été des projections de films répétées sur trois sessions, d’un atelier du goût animé à quatre reprises et qui a permis aux participants d’apprendre à reconnaître les arômes de différents produits laitiers et carnés, de la présentation d’une dizaine de posters traitant de thèmes d’actualité liés à l’économie alpestre, ceci sous la conduite d’un conseiller agricole.

Une des animations majeure du salon a été l’excursion sur l’alpage du Creux, où les participants ont été accueillis par la famille Raaflaub. Le but de l’excursion est de faire découvrir dans la pratique les éléments développés au travers du thème central de la manifestation. La présentation de l’alpage avec visite des installations, suivie d’une dégustation des produits fabriqués sur place ont donné un excellent aperçu de la question.

De manière générale, les activités et animations proposées ont à nouveau réjouit les visiteurs, La cuisine gérée par le groupe des Paysannes d’Ormont-Dessus a permis à tout un chacun de se restaurer dans une ambiance de fête. La présence massive du public démontre un intérêt particulier pour les activités agricoles et pastorales et doit inciter encore plus les professionnels à profiter de ces moments pour mieux faire connaître leurs activités et leurs produits.

 

4e salon des alpages
13 et 14 octobre 2007

Hôte d’honneur: Verbier St-Bernard et la Corbeille d’Entremont

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Articles de presse parus dans Agri Hebdo:

3e salon des alpages
7 et 8 octobre 2005

Hôte d’honneur:
Sarntal Val Sarentino – Tyrol du sud

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Article de presse parus dans Agri Hebdo:

2e salon des alpages
17 et 18 octobre 2003

Hôte d’honneur:
Région de Saanen

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